. témoignage
mal de dos
par A.M.
Je tiens à partager mon expérience du mouvement régénérateur car je pense très sincèrement que c’est le plus beau cadeau qui existe.
Voici donc mon histoire qui n’est pas un conte, mais bien une histoire vécue :
Depuis l’âge de 7-8 ans, j’ai grandi avec un mal de dos constant qui s’est amplifié avec ma croissance. A 18 ans, on me détecte 3 hernies discales très avancées. Opérations à 22 ans et 29 ans. Tensions constantes et lumbagos réguliers. Une 4e hernie en préparation (conséquence des opérations). Je porte des semelles pour compenser la mauvaise posture de ma colonne. Et je suis en guerre contre mon corps qui me rend malade à chaque prise d’un quelconque médicament (effets secondaires hors normes).
J’arrive au stage d’été du 9 au 13/08/2010 avec :
Une sciatique droite que je traîne depuis mi-mai (médicaments + 2 séances de kiné / semaine n’en viennent pas à bout), qui a connu un gros pic difficilement supportable 15 jours avant, que j’ai enduré tant bien que mal après l’intervention d’un ostéopathe (qui n’a pas pu me manipuler correctement car impossible d’allonger les jambes sans pousser un cri de douleur) et que j’ai réussi à atténuer durant le week-end avant le stage. La douleur est donc à peine perceptible à mon arrivée. A partir de ce jour, je stoppe tout médicament.
Un polype dans le col de l’utérus depuis 3 ans avec pertes de sang hors règles qui génère une carence en fer (suivi tous les 2 mois).
Un eczéma derrière le genou gauche, à l’aisselle gauche, sur les lèvres du vagin.
Rien ne se passe avant la 3e séance. Au cours de de celle-ci, alors que je viens juste de m’allonger à plat ventre pour l’expiration concentrée et que personne n’a encore posé les mains sur moi, je sens très fortement une vertèbre bouger, au milieu du dos : j’ai senti les os frotter les uns contre les autres et cela m’a arraché un cri de douleur. Après la séance, la sciatique est de nouveau douloureuse et il me faut marcher quelques instants pour l’atténuer un peu.
Lors de la 4e séance, je ressens une forte décharge électrique dans la colonne qui part de la vertèbre corrigée vers le haut. J’ai senti que ça sortait au niveau du cou (impressionnant quand on n’a pas l’habitude !). Dans la seconde qui suit, la même chose en moins fort dans le nerf sciatique droit au niveau de la cheville et du pied et un mouvement involontaire me fait bouger la jambe droite. Environ 10 minutes plus tard, je perçois de nouveau dans la colonne la même décharge au même endroit mais avec une intensité moindre. Je ressens également une douleur, comme un spasme, au niveau du vagin. A plusieurs reprises, j’éprouve des vapeurs. Après la séance, sciatique très douloureuse et je suis très mal : nombreux rots intempestifs, nausée, besoin de m’aérer et très forte envie de vomir. D’après tout le monde, j’étais verte (je suis la seule à ne pas l’avoir vu, c’est frustrant !). Le soir, rien envie d’avaler. Les séances suivantes, plusieurs sensations intérieures, notamment des spasmes au niveau du vagin et des picotements sur les zones d’eczéma, sans mouvements particuliers, mais avec beaucoup de rots. Après les séances très mal au dos (obligée de m’aérer et de marcher pour dérouiller le dos) et barbouillée, donc jeûne total (solide et liquide) pendant 2 jours. Je suis rentrée avec toujours mal au dos, mais de façon plus supportable. Ayant bien compris que mon corps était en train de travailler, je ne prends surtout pas de médicaments.
Séances assidues 2 fois/jour jusqu’au 20/08/10 :
Le samedi 13/08, je revois une amie qui m’avait vue 1 semaine avant le stage. Elle perçoit des changements tellement radicaux sur mon visage et mon état que ça lui donne envie de faire le stage (mise en application en octobre).
Le dimanche 15/08, lors de la séance de l’après-midi, j’ai eu beaucoup de sensations et de douleurs, après que mon dos ait surchauffé pendant 20 ou 30 minutes : j’étais allongée sur le dos les mains posées sur le ventre, j’ai ressenti une couche de chaleur que me renvoyait le matelas, sur toute la surface du dos; la même chaleur qu’à quelques centimètres d’un fer à repasser (spectaculaire !!! Il faut le vivre pour le croire). Le soir, après le repas, je venais à peine de poser ma fourchette que j’ai eu un mouvement de tête avant-arrière. Je ne bouge pas et je laisse faire : ça s’arrête, ça reprend, il y en a 5, puis 2, puis 6… d’intensité variable. Le tout dure environ 10 minutes. Je me lève et là, surprise !! : zéro douleur, plus rien, c’est merveilleux, incroyable mais vrai !! Je vis alors 2 semaines de bonheur jusqu’à la visite de l’ostéopathe stupéfaite qui se contente juste d’une petite pression sur la tête du péroné droit. Et malheur ! Une douleur au niveau des reins survient. Aucun médicament, je laisse faire mon corps qui rétablit la situation en 15 jours. Maintenant, plus personne ne me touche.
A partir du 20/08/2010, je n’ai plus de nausées après les séances (ouf !), mais les rots perdurent, encore aujourd’hui. Ensuite, séances 1 fois par jour (sauf le mardi) et participation à tous les stages de week-end sur Lyon.
Stage du week-end du 11-12/09/2010 : nouvelle douleur de la sciatique (je boîte). Lundi, ça s’estompe et mardi plus rien. Idem, la semaine suivante, puis plus rien.
Fin septembre, alors que depuis le début, tout mon entourage me trouvait changée, sauf moi, je commence à ne plus me reconnaître. Je me sens une autre personne. Au travail, mes relations avec les autres se sont également modifiées. Il y a moins de conflits et je stresse moins.
Octobre 2010 : Dos OK, plus de saignements hors règles, mais des petites pertes blanches régulières. J’ai arrêté toute consultation pour mon fer et le polype, je ne m’en occupe plus. L’eczéma au niveau du vagin a disparu, mais s’est agrandi sur les autres zones + atteinte du genou droit, de l’aisselle droite, de la hanche droite et à la pliure du bras droit (tout n’est pas rose !). Un soir, je me suis mise à pleurer à chaudes larmes au moment de me coucher, absolument sans aucune raison. Ça a duré plus d’1 heure ; Je n’ai rien compris, mais ça m’a fait un bien fou. Le lendemain, je me sentais plus légère et plus sereine, comme neuve.
Novembre 2010 : nouvelle douleur à la sciatique, moins forte qu’en septembre, selon le même schéma sur 1 seule semaine. J’attrape un aphte sur la lèvre intérieure en bas à gauche de la taille du bout du petit doigt qui me dure 21 jours (un record dont je me serais bien passée !). Je ne vous dis même pas le degré de douleur (je ne peux pas rire et à peine manger et même boire). Après une accalmie d’une semaine, idem à droite pour la même durée. Malgré l’insistance de mon entourage (qui me trouve « maso »), je ne prends rien.
Ayant conscience des capacités de mon corps et comprenant mieux son fonctionnement, je me rends compte que je supporte mieux la douleur et je ressens, au fonds de moi, le besoin de laisser mon corps s’exprimer pleinement pour éliminer ce dont il a besoin.
Noël 2010 : douleurs au niveau des reins que j’attribue à la fatigue de fin d’année (semaine précédente très très surchargée). Le repos des vacances remet tout en ordre.
Mars 2011 : Douleurs au niveau des reins à la limite du blocage : je prends un reste de doses homéopathiques pendant 2 jours pour arriver à marcher et aller au travail. Je vais à la séance hebdomadaire du mardi soir pour profiter du yuki de Denis Emonet (je vous assure qu’il fait de l’effet, celui-là !) et de l’énergie du groupe. Douleur décroissante pendant 1 semaine. Depuis, plus rien.
Stage d’été du 08 au 12/08/2011 : dos toujours OK !!
Depuis, mon dos va bien, je m’en suis rendu compte car j’ai fait du vélo tous les jours du 29/08 au 28/10/2011 pour aller au travail. Hier encore, j’ai monté 2 armoires (livrées en pièces détachées) sans problème, avec l’aide d’un voisin. Tout va bien, la vie est belle !!
A présent, je suis totalement réconciliée avec mon corps et, même émerveillée de découvrir, petit à petit, toute la panoplie de réactions dont il est capable. Il m’a montré avec quelle précision et quelle puissance il pouvait spontanément réagir. Maintenant, j’ai totalement confiance en lui. Il n’y a pas de mécanique aussi parfaite. En fait, il faut accepter les désagréments nécessaires à son bon fonctionnement (bien que ce ne soit pas toujours facile d’être patient …).
Aujourd’hui, je suis bien moins stressée et les choses n’ont plus la même importance. Ma vie change dans ce sens : bien que j’étais déjà peu exigeante, j’apprécie les choses très simples mais fonctionnelles. Je n’écoute plus aucune information, j’en suis détachée. Je profite de mes week-ends à mon rythme et selon mes envies.
Je terminerai par ce petit conseil : lancez-vous dans cette magnifique aventure, ça en vaut la chandelle et, si vous êtes patient, vous ne regretterez pas le voyage.